ImprimerLes chercheurs et les fabricants se sont montrés rassurants le 27 janvier, lors de la conférence organisée par les oenologues de Montpellier sur les produits oenologiques et la sécurité alimentaire.
Mary Kelly, de l'université de Montpellier, a présenté ses travaux sur l'enrichissement des vins en aluminium à la suite d'un traitement à la bentonite. Elle a rappelé qu'ils sont assez faibles. Elle a découvert que ce métal est complexé dans les rouges par les tanins. On suppose qu'il n'est pas absorbé par l'organisme, mais cela reste à démontrer. Et les vins blancs complexent peu l'aluminium. Ensuite, Virginie Moine, de la société Laffort, a décrit la ' traçabilité exemplaire ' des colles à base de gélatine, substance qui ne provoque pas d'allergie.
Françoise Roure, responsable de la recherche et du développement d'Oeno France, a apporté de nombreux arguments en faveur de l'inocuité du lysozyme : bien que la preuve formelle n'existe pas encore, tout porte à croire que les vins traités à l'aide de cet antibactérien ne risquent pas de provoquer d'allergies. Les protéines végétales sont tout aussi sûres.
Les fabricants ont déposé un dossier en vue d'obtenir l'autorisation de les utiliser pour le collage des vins. Mais elles contiennent du gluten, une substance allergène. Heureusement, elle ne reste pas dans les vins.
