'Si nous voulons sortir de la crise, nous devons gérer l'équilibre entre l'offre et la demande. L'un des outils que nous pourrions utiliser pour réduire les excédents serait d'enrichir nos vins avec des moûts concentrés produits dans notre région. Cela ferait autant de volumes qui ne se retrouveraient pas sur le marché des vins, et cela contribuerait à la remontée des cours. En renonçant à la chaptalisation, nous aurions aussi la possibilité de déclasser en vin de table les vins qui n'ont pas été agréés en appellation, au lieu de les envoyer à la distillation. Nous avons la volonté de resserrer les exigences qualitatives à l'agrément. Ce serait plus facile à faire si la perte de revenu était moindre pour les vignerons recalés. Nous avons créé un groupe de travail pour étudier les aspects techniques et économiques de la production de moûts concentrés. Sur le plan de l'utilisation, le principal frein vient de la complexité des procédures administratives. Nous souhaiterions qu'elles puissent être simplifiées. En fonction de tous ces éléments, ce sera ensuite à chaque appellation de faire son choix. '