L'appellation prépare un plan d'amélioration de la qualité de ses vins. Elle doit présenter ses principales mesures au ministre de l'Agriculture vers le 15 avril.
L'aire de l'appellation Cahors couvre une surface de 21 000 ha, dont 4 600 ha seulement sont plantés. Les syndicats et l'interprofession veulent la réduire pour éliminer les moins bons terroirs. Pour y parvenir, des mesures d'accompagnement sont à l'étude. L'appellation va demander à bénéficier des primes d'arrachage définitif, mais elle veut éviter le mitage des meilleurs terroirs. Elle envisage donc d'associer l'arrachage à des systèmes d'échanges et de transferts de parcelles.
La filière s'est aussi entendue pour lier l'octroi du plafond limite de classement (PLC) à la maturité des raisins. Il faudra une moyenne de cave de 12° naturels pour récolter 60 hl/ha, le rendement de base étant de 50 hl/ha. La demande de PLC devra être déposée auprès de l'Inao quinze jours avant les vendanges. L'institut fera des contrôles au moment des vendanges, puis sur la moyenne des vins en cave pour chaque vigneron indépendant. Il vérifiera la moyenne des bulletins d'apport des viticulteurs qui livrent à la coopérative ou à un négociant. Alors que l'enrichissement était jusqu'à présent exclu pour les vins bénéficiant du PLC, la filière envisage de découpler enrichissement et PLC.
Par ailleurs, l'interprofession a mis en place le suivi en aval de la qualité depuis le début du mois de mars. Fait original, la première mise en marché est contrôlée. Les lots vendus en vrac sont dégustés en vue de l'obtention d'un certificat de conformité. Ce contrôle s'ajoute à celui des vins en bouteilles prélevés sur les lieux de vente.
Enfin, une hiérarchisation est à l'étude et une commission à l'export export est créée pour développer les ventes en Belgique et en Amérique du Nord. Elle devrait bénéficier d'un budget d'1 Meuros.