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archiveXML - 2005

Oui, elles doivent jouer un rôle central

La vigne - n°164 - avril 2005 - page 0

'Il y a trop d'organismes dans notre filière. C'est un système de baronnies : chaque organisation défend son pré carré. Il y a les syndicats de métier (Union des maisons de négoce, Vignerons indépendants. ..), les syndicats de produits (AOC, vins de pays), les organismes parapublics comme l'Inao... Chacune de ces organisations a un coût de fonctionnement, son opinion sur tel ou tel sujet. Cela revient cher et complexifie les prises de décisions. J'espère que la loi d'orientation permettra de restructurer notre organisation. Les interprofessions doivent jouer un rôle central. Elles sont la synthèse des différents metteurs en marché. C'est l'outil idéal pour gérer un bassin de production. Via le suivi en aval de la qualité (SAQ), elles s'intéressent à la réalité du marché : le consommateur. Il faudrait fusionner les interprofessions et les comités régionaux Inao. Lorsque l'on prend une décision pour l'AOC, il faut tenir compte des réalités du marché.
La fixation des rendements doit mieux adapter l'offre et la demande. Idem pour les droits de plantations. Les résultats du SAQ doivent resserrer les contrôles en amont, lors des agréments. '

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