Daniel Benoit utilise son 3500F pour des travaux nécessitant de la puissance, tels que les traitements ou les travaux du sol. Il apprécie la cabine, qu'il juge suffisamment spacieuse.
'Je cherchais un tracteur pour en compenser deux autres qui ont quinze ans et commencent à être fatigués. J'avais trois critères : qu'il soit puissant, passe-partout, avec de la place dans la cabine , expose Daniel Benoit, du Gaec de l'Ouche des Chevallereaux, à Bourg-Charente (Charente). J'avais déjà quatre tracteurs : un Renault, un Case, un Massey et un International, et j'en ai essayé d'autres chez des voisins. Le poste de conduite qui m'a le plus séduit est celui du Valtra. C'est important pour moi, car je suis grand. Ensuite, cela a été une question de prix : le concessionnaire nous l'a vendu 22 870 euros (150 000 F). Pour un quatre roues motrices de 80 ch, c'était intéressant. Et à amortir sur cinq ans, c'est plus que raisonnable . '
Grâce à la puissance du Valtra, Daniel Benoit travaille le sol et tracte son pulvérisateur pneumatique Tecnoma de 1 000 l. Celui-ci nécessite beaucoup de puissance à la prise de force car, entre mai et juin, le viticulteur passe tous les quatre rangs. Néanmoins, si les 80 ch sont plus que suffisants, l'autonomie (réservoir de 60 l) est juste : ' Je traite en face par face. Du coup, à midi, je dois refaire le plein. Mais ce tracteur n'est pas particulièrement glouton. Il est juste puissant . ' Il juge, par ailleurs, que la stabilité est bonne, même avec la turbine à l'arrière, et que l'adhérence des pneus est correcte. ' Cependant, je ne traite que sur des surfaces planes ', nuance Daniel Benoit.
' Le 3500F braque moins bien qu'un deux roues motrices, mais c'est une question d'habitude , poursuit-il. Avant, au sortir d'un rang, je pouvais reprendre le rang d'à côté. Maintenant, je suis obligé d'en sauter un, même dans mes vignes à 3,50 m, car je préfère éviter de tourner court pour ne pas abîmer la prise de force . '
Daniel Benoit apprécie la reprise du moteur, la puissance disponible à la prise de force, et les vitesses, en nombre suffisant et bien étagées : ' Le 3500F peut rouler à 40 km/h sur route, ce qui n'est pas négligeable ', souligne le viticulteur. Il n'a rien à redire au niveau de l'embrayage, du relevage ou des freins. L'hydraulique lui convient, puisqu'il ne réalise aucun travail nécessitant beaucoup de débit avec ce modèle. Du fait de sa stature (1,93 m), Daniel Benoit est particulièrement sensible à l'espace dans la cabine. Elle lui donne entière satisfaction. Les manettes sont bien disposées, la climatisation est située à l'extérieur, ce qui dégage de la place pour la tête, et il n'y a pas de manettes entre les jambes. Le siège est suspendu, ce qui ménage ses lombaires, et il y a de la place pour s'asseoir confortablement. Le volant est réglable en hauteur, et donc toujours bien positionné. La climatisation fonctionne bien et l'isolation est satisfaisante. Enfin, de jour comme de nuit, la visibilité est bonne, grâce à la grande surface vitrée et aux quatre phares de travail.
Au niveau de l'entretien, une vidange est effectuée toutes les 200 h et les filtres à gazole sont changés toutes les deux vidanges. Le capot est facile à ouvrir : les panneaux latéraux se déclipent et s'enlèvent, offrant un large accès à tous les éléments importants du moteur. Daniel Benoit apprécie le capot en plastique, ' qui n'est pas corrodé par les produits phytosanitaires ' et facilite donc l'entretien. Daniel Benoit n'a rencontré aucun problème avec le 3500F, et il trouve que ' ce tracteur n'a que des avantages '.