Ces dernières années, les problèmes de reproduction et de stérilité ont augmenté. Pour évaluer la part des produits phytosanitaires, les chercheurs ont réalisé plusieurs études à la fin des années 90. En France, l'Inserm et l'hôpital de Strasbourg, en collaboration avec la Mutualité sociale agricole, ont étudié la fertilité des vignerons alsaciens. Ils n'ont pas mis en évidence de différences significatives avec la population témoin, que ce soit au niveau du délai nécessaire pour concevoir leur dernier enfant ou des caractéristiques du sperme. Une étude sur des agriculteurs danois a abouti aux mêmes conclusions.