'J'encourage toutes les initiatives locales qui visent à défendre le vin, mais si l'on veut infléchir le discours ambiant qui frise le prohibitionnisme, on ne pourra pas faire l'économie d'un plan de communication d'envergure nationale, tourné vers le grand public. Je suis favorable, par exemple, à une campagne publicitaire, dans la presse ou par voie d'affichage, qui défende la consommation modérée de vin. Pour mener à bien de telles opérations, il faut des spécialistes de la communication : des agences qui savent travailler une image, des attachées de presse qui font passer le bon message... Tout cela a un coût. Sans compter qu'il faut s'inscrire dans le long terme. Cela signifie un budget de plusieurs millions d'euros et sur plusieurs années. Pour organiser une telle stratégie, on pourrait prévoir qu'une partie des cotisations volontaires obligatoires soit affectée à cette stratégie nationale. J'espère aussi que les pouvoirs publics nous soutiendront dans cette démarche puisqu'il s'agit de promouvoir une consommation modérée...'