La France a obtenu de Bruxelles un délai de quinze jours pour le dépôt des contrats de souscription.
'Nous avons donné à chaque région une estimation de la quantité à distiller, sur la base des stocks constatés début janvier ', a expliqué Philippe de Guenin, directeur de l'Onivins, à l'issue du conseil de direction du 15 juin. L'objectif attribué à Bordeaux était de 1 Mhl. Le Beaujolais et la Bourgogne devaient distiller 195 000 hl, la région Paca et la vallée du Rhône 165 000 hl, le Languedoc-Roussillon 135 000 hl. Mais les Bordelais étaient absents de ce conseil. Une semaine plus tard, Christian Delpeuch, président du CIVB, parlait de 500 000 hl.
Selon un bilan provisoire, réalisé le 30 juin auprès des distilleries, la France ne distillerait même pas 1 Mhl, contre 1,5 Mhl accordé. Bordeaux n'atteindrait pas 500 000 hl. La vallée du Rhône devrait distiller 300 000 hl, le Beaujolais 100 000 hl, le Languedoc-Roussillon autant et Midi-Pyrénées 50 000 hl. Un repré- sentant du ministère de l'Agriculture a souligné qu'il en serait tenu compte lors de la détermination des rendements. Pour atteindre ces objectifs, la France a demandé et obtenu, de Bruxelles, le report de la clôture des souscriptions à la fin du mois .
L'ITALIE SOUHAITE DISTILLER 6 MHL
Fin juin, l'Italie a transmis une demande officielle de distillation de crise pour 6 millions d'hectolitres de vin de table. Selon la presse italienne, la filière souhaite obtenir un prix de 2,10 euros/°hl. Début juillet, la demande était en cours d'instruction.