L'Onivins prévoyait un volume de récolte de près de 56 Mhl. Le ministère l'évalue à 55 Mhl.
Le 1er août, l'Onivins annonçait une récolte 2005 de 55,9 Mhl, soit une baisse de 5 % par rapport à 2004. Elle serait de 23,9 Mhl pour les VQPRD, de 22,5 Mhl pour les vins de table, moûts, jus et DPLC, et de 9,5 Mhl pour les vins aptes à l'élaboration de cognac et d'armagnac. Le SCEES qui établit les statistiques du ministère de l'Agriculture, fait état d'un potentiel moindre, de l'ordre de 55 Mhl, soit une baisse de 7 % par rapport à 2004. Selon ce service, ce volume est équivalent à la moyenne de ces cinq dernières années. Il table sur 24,4 Mhl de VQPRD, 15,3 Mhl de vins de pays, 6,8 Mhl d'autres vins, jus et moûts, et de 8,2 Mhl pour les vins destinés au cognac.
Le Beaujolais accuse l'une des plus fortes baisses, puisque la récolte devrait être en retrait de 30 % par rapport à l'année passée. En cause : une moindre sortie de grappes et de petites baies dues au millerandage. En Bourgogne, l'interprofession annonce 1,5 Mhl. Dans le Languedoc-Roussillon, la récolte serait inférieure de 5 à 15 % à celle de 2004. Les sorties ont été plus importantes, mais les grappes sont plus petites. Dans les Côtes du Rhône, elle serait moyenne, avec des poids de 200 baies inférieurs de 10 % à ceux de 2004.
Dans le Val de Loire, la baisse serait de 10 % par rapport à 2004. En Anjou, les rendements seraient particulièrement faibles pour les cabernets et le gamay, en raison de la sécheresse. L'Alsace devrait atteindre les rendements habituels. Les gewurztraminers sont moins chargés que l'année passée. Par contre, les pinots ont dû être éclaircis. En Champagne, la récolte s'annonce généreuse.