ImprimerL'été très sec a empêché le développement des maladies. Début septembre, l'état sanitaire des vignes était plus que satisfaisant.
Début septembre, vignerons et techniciens étaient très sereins : l'état sanitaire des vignes était ' parfait '. Dans pratiquement toutes les régions, l'absence de pluies estivales a empêché le développement du mildiou. La pression de cette maladie n'a été significative qu'en Champagne, notamment dans l'Aube, dans la Côte des Bars. Localement, les attaques ont engendré une détérioration importante du feuillage, et une perte de récolte en raison du rot brun. En Alsace, de petites pluies régulières en août ont engendré un développement de mildiou tardif sur les jeunes feuilles, ce qui a légèrement pénalisé la maturation.
L'oïdium, virulent en début de saison dans le sud, a été relativement bien contenu. Les foyers de botrytis étaient rares. Les Champenois craignaient néanmoins une dégradation de la situation en cas de pluie.
Les ravageurs ont dans l'ensemble été relativement discrets. Seuls la Dordogne, Gaillac ou les Pyrénées-Orientales ont subi de fortes attaques de vers de la grappe.
FORTE EXTERIORISATION DE L'ESCA
Dans la majorité des vignobles, les symptômes d'esca et de black dead arm ont été importants.
En Charente-Maritime, la chambre d'agriculture a noté 3,1 % de ceps atteints cette année, contre 2,7 % en 2004. Beaucoup de ceps ont été victimes d'apoplexie, la forme foudroyante de l'esca.
Cette forte extériorisation est à mettre en relation avec la sécheresse.
