Le millésime 2005 n'est pas marqué par la canicule. Les acidités ont dans l'ensemble assez bien résisté, même si l'acide malique a parfois disparu. A Gaillac, les acidités totales tournent autour de 4,5 gH 2SO4/l, dont les deux tiers proviennent de l'acide tartrique. En Languedoc, ' il n'y a quasiment plus de malique ', signale Jacques Rousseau. Dans le Médoc, on relève parfois des teneurs en acide malique inférieures à 1 g/l, mais les acidités se tiennent bien, entre 3,45 et 3,75 gH 2SO4/l sur merlot. Si les acidités des moûts sont parfois faibles, les pH sont souvent bons. Assistera-t-on, comme en 2003, à une révélation de l'acidité en cours de vinification ?