Oui. L'essentiel est de sécuriser le financement de certaines missions

'Parmi les missions aujourd'hui assurées par les syndicats d'AOC, certaines sont indispensables au bon fonctionnement de l'AOC. Du fait de leur nature, ces missions doivent bénéficier d'un financement sécurisé. Avec l'Inao, nous avons recensé cinq groupes de missions entrant dans ce cadre. Il y a notamment les activités liées à la définition des conditions de production. C'est, par exemple, la réalisation d'une étude de terroir. Il s'agit d'un travail profitable à l'ensemble des producteurs de l'AOC. Il est donc normal que tous y contribuent. Même chose concernant la protection du nom et des terroirs de l'appellation. Certains syndicats organisent une veille des plans locaux d'urbanisme des communes viticoles pour contrer, au plus tôt, les projets susceptibles de porter atteinte à l'AOC, comme la construction d'un incinérateur. Là encore, pourquoi une telle activité devrait-elle être financée grâce aux seules cotisations des adhérents volontaires alors qu'elle profite à tous ? Enfin, sécuriser certaines missions des syndicats d'appellation ne signifie pas hausse des cotisations. Globalement, les vignerons ne devraient pas y perdre car, parallèlement, on peut espérer une baisse des coûts de l'agrément grâce aux regroupements des organismes agréés. '