Le 28 octobre, l'Onivins réunit les organisations professionnelles et les représentants des fabricants de produits oenologiques pour faire un point sur le caractère allergène des colles. Daniel Tomé, chercheur à l'Institut national agronomique de Paris-Grignon, explique que certains vins collés entraînent la mort de souris allergiques, provoquant ainsi un affolement des professionnels. Cela signifie-t-il que tous les vins collés sont allergènes, et donc qu'il faut étiqueter toutes les bouteilles de vin ainsi traité ? L'Onivins et les scientifiques se veulent rassurants. Ils pensent que la filtration élimine les résidus de collage. Ils veulent le vérifier par des études complémentaires. Le conseil de direction de l'Onivins statuera, courant novembre, sur la poursuite de ces recherches.