ImprimerJean-Marc Balaran connait désormais la marche à suivre pour que sa fille s'installe avec lui. Il lui reste à prendre des décisions concrètes.
'En déléguant, je prévois l'installation de ma fille'
'L'audit a pointé un défaut d'organisation et cela ne m'a pas surpris. J'ai un petit côté brouillon, reconnaît Jean-Marc Balaran avec un large sourire. A tel point que j'ai perdu des clients par des erreurs d'organisation logistique. J'avais besoin de quelques clés pour mettre un peu de rigueur dans tout cela. ' Le constat posé, le vigneron a décidé d'optimiser l'organisation du travail et la gestion du personnel.
' L'audit nous a permis de tout mettre sur le tapis, au sein de l'entreprise et de la famille ', dit Jean-Marc Balaran, dont la fille aînée, Aurélie, aujourd'hui salariée de l'exploitation, doit s'installer dans les prochaines années.
' Je vais chercher les meilleures solutions avec des notaires et des avocats, pour l'aspect juridique. Mais surtout, l'audit réalisé par Laure Vinsant-Le Lous, est une aide pour que je puisse céder quelques manettes à ma fille, et qu'elle trouve un espace de liberté dans notre travail. '
Aujourd'hui, Jean-Marc Balaran avoue qu'il ne sait pas encore si Aurélie prendra en charge les vinifications, les vignes ou la commercialisation des vins. Rien n'est arrêté. Pour ce projet qui engage tout le monde, l'audit n'a pas apporté de réponses toutes faites, mais il a permis - au minimum - que toute l'exploitation prenne conscience des questions à traiter, dont une essentielle : quelle place chaque membre de la famille et chaque salarié doit trouver dans le domaine ?
Une chose est sûre : Jean-Marc Balaran doit apprendre à déléguer. Il a trop tendance à vouloir tout contrôler.
