Dominique Pasquini a découvert que les terroirs étaient mal valorisés sur le domaine Falour.
'J'ai proposé un itinéraire par parcelle'
'J'ai demandé à rencontrer Gilles Falour dans le cadre d'une mission sur la valorisation des vins de chenin ', raconte Dominique Pasquini. Ce technicien avait sélectionné des exploitations produisant beaucoup de chenin et vendant, en grande partie, au négoce. Le domaine Falour était de ce nombre. Là, Dominique Pasquini est tombé sur le cas typique de terroirs mal valorisés, par manque de lisibilité des débouchés commerciaux. Les vignerons qui vendent beaucoup au négoce, déclarent souvent leur production selon les opportunités de marché.
' J'ai proposé à Gilles Falour de suivre un itinéraire technique en fonction des parcelles et du type de vin visé. Le sujet était de dire : sur telle parcelle, on peut aller à 80 hl/ha et ainsi faire du vin de pays ; sur telle autre, il vaut mieux viser 60 hl/ha et travailler en appellation. Ma démarche a été très bien accueillie, parce que je n'ai rien à vendre. Nous discutons beaucoup. Je propose, le vigneron dispose. Par la suite, il m'a aussi demandé des conseils sur le choix du porte-greffe et du clone à la plantation, toujours dans le but de valoriser ses terroirs. '