ImprimerGilles Falour a suivi les conseils techniques de son auditeur. Il a récolté de beaux produits. Pour l'instant, il n'a pas réussi à les vendre plus cher.
'Je récolte un chenin conforme à l'AOC'
Gilles Falour a accepté de recevoir Dominique Pasquini parce qu'il avait envie de parler de son métier ' à quelqu'un dont le regard est extérieur, simplement pour échanger '. Il trouvait intéressant de discuter avec un technicien qui ne voulait rien lui vendre. Il a reçu sa première visite en février 2004. Le technicien est venu lui parler de valorisation des terroirs, d'itinéraires techniques adaptés à des objectifs de production.
Gilles Falour s'est laissé convaincre. Il a décidé de suivre ses préconisations sur une belle parcelle de chenin, plantée en coteaux, destinée à ses clients particuliers. Il l'a conduite dans le but de produire de l'AOC Anjou blanc, à 60 hl/ha, le rendement de base. ' J'ai ébourgeonné et contrôlé la charge avec cet objectif en vue. En 2004, j'ai récolté un produit correspondant bien à l'appellation. '
Même chose pour les vins liquoreux. ' Je produis peu en AOC Coteaux du Layon. Je les commercialise uniquement en vente directe. '
Pour progresser, il a testé l'effeuillage manuel préconisé par Dominique Pasquini. D'abord sur une face en 2004, puis sur les deux en 2005. Conclusion : une vendange plus saine et l'envie de poursuivre de cette manière.
' Sans les conseils de Dominique Pasquini, je n'aurais sans doute pas fait ce travail ', reconnaît Gilles Falour. Mais cette valorisation des terroirs ne s'est pas matérialisée par une hausse de ses revenus. Il n'a pas augmenté ses prix pour les particuliers. Il faudra du temps pour y arriver. Et les négociants ne sont pas encore disposés à valoriser ses efforts.
Gilles Falour a suivi les préconisations de Dominique Pasquini sur du chenin.
Il a obtenu une vendange saine correspondant à l'AOC Anjou blanc. Il veut poursuivre cette conduite.
