Les pouvoirs publics ont débloqué 1,8 million d'euros pour financer l'élimination des stocks d'arsénite. La collecte pourrait débuter courant 2006.
Le dossier de la récupération des stocks d'arsénite se décante enfin. Le 25 novembre, l'administration, et les représentants des firmes, des distributeurs de produits et des agriculteurs se sont réunis à la DGAL (Direction générale de l'alimentation), à Paris. Lors de cette séance, les pouvoirs publics ont confirmé leur volonté de financer l'opération de récupération des stocks d'arsénite de soude, détenus par les vignerons en activité ou à la retraite, et les distributeurs. Selon la Fédération française des coopératives agricoles de collecte d'approvisionnement et de transformation, ce stock s'élèverait à 600 t, avec la moitié chez les exploitants et l'autre chez les distributeurs. L'administration a annoncé le déblocage de 1,8 Meuros, somme correspondant au coût d'élimination de 780 t d'arsénite. Adivalor est chargé de la mise en place du dossier. ' L'accord national devrait se finaliser et être signé début 2006. Si tout va bien les opérations de collecte pourront débuter dans le courant de l'année ', rapporte Pierre de Lepinau, directeur général d'Adivalor. A priori, il ne s'agira pas d'une opération nationale, mais plutôt de collectes spécifiques par territoire (département, région, vignoble). Les points de récupération se feront chez les distributeurs. L'organisation serait confiée à des organismes locaux, principalement les chambres d'agriculture, et la communication aux organisations de producteurs et à la MSA.