Adivalor a dû demander une rallonge aux pouvoirs publics pour achever la collecte d'arsénite de soude. Les vignerons apportent des quantités bien supérieures aux estimations.
Les responsables d'Adivalor ont vécu une fin d'année 2006 agitée, incertains de terminer la collecte d'arsénite de soude. Cette opération avait été calée sur une estimation fixant les stocks chez les viticulteurs à 780 t. L'accord-cadre, signé en juin 2006 entre les pouvoirs publics et Adivalor, avait prévu 3,5 Meuros pour la collecte et le traitement de ce volume d'arsénite. Or, en décembre, de nouvelles estimations ont montré que les 780 t seraient atteintes en janvier, en ayant collecté dix-neuf départements sur cinquante-cinq. Que faire du reste ?
Dans l'incertitude, Adivalor a suspendu toute communication pour les collectes prévues après le 29 janvier en région Centre, en Alsace, en Corse, dans le Sud-Ouest, dans une partie de la vallée du Rhône et dans le Languedoc-Roussillon... Le 21 décembre, lors d'une réunion convoquée dans l'urgence, « les pouvoirs publics se sont engagés à poursuivre la collecte. Il reste à régler la répartition du financement entre eux et Adivalor, mais nous avons reçu un engagement fort », explique Marc Vaucelle, responsable de ce dossier au sein d'Adivalor.
Début janvier, Adivalor reprenait ses opérations de communication encourageant les vignerons à se débarrasser de leurs vieux bidons. Alors que le chiffre de 780 t avait été obtenu sans enquête détaillée, il a été décidé de mener des enquêtes sur le gisement restant.