L'augmentation des rendements des vins de table, c'est une ânerie, parce qu'elle n'est accompagnée d'aucune démarche commerciale. La seule manière dont les producteurs ont imaginé de réagir à la baisse de prix, c'est de maximiser la production. Ils se sont dit qu'ainsi, ils allaient diluer les coûts et que les prix bas deviendraient acceptables. Mais ils risquent de se retrouver avec des volumes supplémentaires à commercialiser, sans aucune politique de développement des forces de vente. Ça ne peut pas marcher ! Il faudrait impliquer les producteurs de raisins dans la démarche commerciale. Il faut créer des contrats quinquennaux de commercialisation.
Il faut accorder des avances de trésorerie à ceux qui acceptent de signer ces contrats, lesquels les engageraient à s'impliquer dans la vente ou à rétrocéder l'avance de trésorerie à leur coopérative afin qu'elle engage des forces de vente. '