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archiveXML - 2006

Oui. Nous n'avons pas eu d'autre choix

La vigne - n°174 - mars 2006 - page 0

'Aujourd'hui, un constat s'impose : la régulation repose sur les outils relativement grossiers de la distillation ou de l'arrachage. Les interprofessions, qui ont pour mission de réguler le marché, ne disposent ni de moyens d'action sur les droits de plantation, ni sur la fixation des rendements, ni sur l'agrément des produits. Pourtant, il s'agit là de trois paramètres essentiels pour réguler l'offre. Jusqu'à présent, cette incongruité ne posait pas de problème puisque nous étions en période d'expansion continue. En période de récession - comme c'est le cas aujourd'hui - il en va autrement. Notre défi actuel est de concilier l'équilibre macro-économique de nos appellations, avec l'équilibre micro-économique de nos entreprises viticoles. Pour remettre les choses dans l'ordre, il faudrait donner aux interprofessions les pouvoirs correspondant à leurs missions. Mais force est de constater que cela relève manifestement des travaux d'Hercule ! Il est vrai que politiquement, un tel réaménagement reviendrait à priver de multiples instances locales et nationales de leur 'pré carré'. Nous n'en sommes malheureusement pas là. Aussi, nous n'avons pas eu d'autres choix que d'abonder l'arrachage et de financer la distillation. '

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