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archiveXML - 2006

Non. Ce serait un recul de trente ans et la mort des vins de pays

La vigne - n°175 - avril 2006 - page 0

'Nous ne pouvons qu'être farouchement opposés à cette idée. Ce serait une régression. Ce serait la mort des vins de pays. La France veut-elle reculer de trente ans ? Veut-elle effacer trente ans d'histoire viticole ? Veut-elle s'enlever la possibilité de faire des vins de pays ? Il existe un négoce qui veut s'affranchir des vins de pays et des vins d'appellation. Il veut mélanger des cépages de plusieurs pays d'Europe. Il veut faire des VDPCE en indiquant le cépage. C'est ce négoce qui a soutenu Vignobles de France. Si on se met à faire du merlot vin de table, personne ne saura d'où il vient. Les vins de table, par définition, on peut les mélanger. C'est écrit dans les textes européens. Il est hors de question que l'on puisse mentionner le cépage sur les vins de table. Ce serait encourager les mélanges de vins des pays de l'Est et de l'Espagne, parce que ces pays produisent moins cher que la France. Si on autorise de mentionner le cépage sur les vins de table, on favorisera les importations à bas prix au détriment des vins français. Or, c'est Antoine Verdale, patron des coopérateurs de l'époque, qui a créé les vins de pays, il y a trente-cinq ans pour éviter les importations de vins d'Italie. Les coopérateurs doivent s'en souvenir ! Quant à l'indication du millésime sur les vins de table, c'est un sujet de peu d'importance.
On peut les indiquer. Il n'y a pas de marché pour le millésime.
Ce qui a de la valeur, c'est le cépage. '

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