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Le vin s'est coupé du grand public

La vigne - n°176 - mai 2006 - page 0

Le 20 avril, lors de leur congrès, les Vif ont eu droit à de nouveaux résultats de l'enquête de l'Inra et de l'Onivins sur la consommation des Français. ' Le vin s'est enfermé dans un univers de raffinement, d'expertise et de rareté. Cela l'a coupé du grand public ', a expliqué Philippe Aurier, professeur à l'université de Montpellier. A l'appui de ses dires, il a présenté l'évolution des réponses à la question : ' Considérez-vous le vin comme une boisson à servir à table ? ' En 1992, les employés et les ouvriers répondaient majoritairement oui. En 2005, le changement est complet : les cadres et les cadres supérieurs sont les plus nombreux à dire oui !
Puis François d'Hauteville, de l'Inra de Montpellier, a soutenu que ' l'explication la plus fondamentale de la baisse de la fréquence de la consommation, c'est une question du goût du vin '. En 2000, 40 % des Français affirmaient ne pas aimer le goût du vin. En 2005, ils étaient 55 %. Mais rien n'est perdu, car ' le goût du vin s'acquiert progressivement, par apprentissage '. Il a encouragé l'assistance à faire goûter ses vins. Il a prévenu qu'il faudrait du temps et de la patience pour inverser l'évolution actuelle.

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