La France, l'Italie, l'Espagne et le Portugal demandent que la future OCM permette aux organisations professionnelles de réguler le marché.
Il y a plusieurs semaines, la France, l'Italie, l'Espagne et le Portugal sont parvenus à une position commune sur la réforme de l'OCM vin. Ces quatre pays veulent accorder plus de responsabilités aux interprofessions ou aux organisations de producteurs. Selon eux, il faudrait leur permettre ' d'adopter des règles contraignantes pour les opérateurs en terme de limitation de volumes '. Les interprofessions pourraient ainsi imposer la destruction des excédents.
Les quatre pays producteurs estiment que ' les structures professionnelles doivent pouvoir bénéficier d'un soutien pour la mise en place de caisses de péréquation atténuant les fluctuations des cours '. Pour démarrer, ces caisses seraient nourries par des fonds publics. Ensuite, elles prélèveraient des cotisations les années fastes, et restitueraient des aides en période de crise.
Ces propositions sont les plus novatrices. Pour le reste, les quatre pays veulent maintenir l'interdiction des plantations nouvelles et les aides à l'arrachage, à la restructuration et au stockage. Ils estiment que les Etats membres doivent être autorisés à rendre obligatoire la distillation de crise ou la vendange en vert. Ils veulent mettre en place l'arrachage temporaire aidé. Reste aux pays producteurs à défendre leur position face à la Commission et aux pays consommateurs, plus acquis aux idées libérales.