Si dans l'esprit de nombreux producteurs de vin d'AOC, la confusion demeure sur ce qui est permis et ce qui ne l'est pas, c'est en raison d'une politique affichée par l'Inao, dès 2000. A l'époque, le Comité national avait unanimement déclaré que la mention du cépage ne pouvait figurer qu'en dehors du champ visuel de l'AOC. Le relevé de décision du 6 septembre faisait même référence à un avant-projet de décret en Conseil d'Etat, qui devait inscrire cette politique dans le droit français. Reste que le texte en question n'a jamais vu le jour. C'est donc la règle communautaire qui s'applique. La position de principe affichée en 2000 par l'Inao n'a plus autant de défenseurs aujourd'hui. Depuis la crise, l'heure est au pragmatisme. Tout est bon pour vendre, quitte à mettre en avant ces deux atouts commerciaux que constituent le cépage et l'AOC.