Les conseillers en machinisme sont unanimes : les pulvérisateurs viticoles sont de mieux en mieux entretenus. ' Il y a trois ans, 40 % obtenaient la vignette autocollante certifiant leur bon état , se souvient Stéphane Faure, de l'association Service conseil agricole régionale, en Gironde. A présent, ils sont 60 à 70 %. '
Mêmes échos chez Renaud Cavalier, de la chambre d'agriculture du Gard. Jean-Christophe Faure, de la chambre du Loir-et-Cher, complète ces propos : ' Depuis dix ans, les matériels ont évolué. On a de plus en plus de viticulteurs équipés de DPA, d'assistance au contrôle continu du débit, ou encore d'antigouttes . '
Malgré cela, des problèmes subsistent. Les plus récurrents sont repris dans l'infographie ci-contre. Par ailleurs, Yves Heinzlé, de l'ITV de Mâcon, et Christophe Poidevin, du GDV de la Marne, soulignent que les cuves de rinçage sont trop rares. Sébastien Codis, de la chambre du Vaucluse, et Olivier Robelin, de celle de Charente, notent un déficit de cuves ou de bidons lave-mains, obligatoires.
De plus, certains viticulteurs traitent trop vite. Selon Gérard Besnier, du Centre de machinisme de Nozay (Loire-Atlantique), les foliaires doivent être passés entre 5-7 km/h. En revanche, les antibotritis doivent être appliqués le plus lentement possible, une préconisation rarement respectée.