Un bilan plus que positif
'Nous avons essayé la coïnoculation dès 2004, mais les premiers essais sérieux datent de 2005. C'est une technique très satisfaisante. Nous avons comparé deux cuves. La première a été vinifiée traditionnellement, c'était notre témoin. La seconde a été coïnoculée dès l'encuvage, au moyen d'un kit malo classique à ensemencement direct pour 250 hl. Pour les essais de cette année, nous pensons diviser la dose par deux.
Le bilan est plus que positif. D'abord, le gain de temps est énorme, nous avons gagné au moins un mois par rapport au témoin. De plus, gustativement, nous préférons la cuve coïnoculée. Nous ne sommes pas particulièrement dans un secteur tardif du beaujolais, mais cette technique nous permet d'être à l'aise dans les délais vis-à-vis des primeurs, qui représentent 30 000 hl, soit deux tiers de la récolte. '