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archiveXML - 2006

Une distillation au goût amer

La vigne - n°179 - septembre 2006 - page 0

Seuls 53,7 % des volumes de VDT et VDP souscrits à la distillation de crise seront acceptés.

Bruxelles avait proposé une distillation de crise pour 1,5 Mhl de vins de table et de pays et 1,5 Mhl d'AOC. Grand succès en VDT et de VDP, avec une demande de 2,8 Mhl, soit 1,3 Mhl de plus que le volume accordé. En revanche, le plafond n'est pas atteint pour les AOC où seul 1,1 Mhl a été enregistré.
Les professionnels français ont demandé de pouvoir utiliser, pour les vins de table et de pays, le 0,4 Mhl non souscrit par les AOC. ' Impossible ' a dit le ministère. Pour chaque contrat de vins de table et de pays, Viniflhor n'agréera que 53,7 % du volume demandé. Les Vignerons indépendants ont souhaité qu'il n'y ait pas de réfaction sur les volumes correspondant aux 5 000 euros d'aides nationales. Nouveau refus du ministère. Les Vif dénoncent une inégalité de traitement par rapport aux coopératives, qui peuvent mutualiser leurs demandes.
Que faire des VDT et VDP refusés à la distillation de crise ? Les professionnels veulent qu'ils passent prioritairement en distillation article 29, qui s'ouvre mi-octobre. Ils réclament le même prix qu'en 2005, c'est-à-dire 2,90 euros/°hl, contre 2,48 euros/°hl proposés par la Commission de Bruxelles.
Bruxelles avait demandé des explications à la France sur le bonus, théoriquement interdit, accordé à la distillation de crise. Le 6 septembre, la France n'avait pas encore répondu...

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