ImprimerAu 1 août, le ministère de l'Agriculture prévoyait un volume de récolte de 52,6 Mhl. Le 5 septembre, Viniflhor annonçait 54 Mhl.
La récolte 2006 devrait avoisiner celle de 2005. Selon les estimations du ministère de l'Agriculture au 1 er août, elle serait de 52,6 Mhl, soit 1 % de moins que l'année dernière (53,3 Mhl). Au même moment Viniflhor tablait sur un volume de 53,6 Mhl, dont 23,8 Mhl de VQPRD, 20,2 Mhl de vins de table et de pays, et 9,4 Mhl pour les vins destinés à l'élaboration du cognac et de l'armagnac. Mais le 5 septembre, l'office annonçait un volume de 54 Mhl. Entre temps, il a revu à la hausse ses estimations de récolte de vins de table et de pays.
Selon les régions, le potentiel est très variable.
En Charente-Maritime, le potentiel est très élevé : 130 à 140 hl/ha sur l'ugni blanc, avec des poids de grappes énormes. ' La moyenne tourne autour de 335 g alors, qu'habituellement, elle est plutôt de 250 g ', constate Magdalena Girard.
En Alsace, les grappes sont également lourdes. ' Sur le sylvaner et le muscat, nous avons des grappes de plus de 200 g ', observe Bruno Guillet, du laboratoire Gresser. Là encore, le potentiel est élevé. Il résulte d'une belle sortie de grappes, associée à un gonflement des baies dû aux pluies en août.
En Champagne, certaines parcelles de pinot sont très chargées avec, parfois, jusqu'à 40 grappes par cep. Sans compter qu'elles sont très épaulées.
En Languedoc-Roussillon, le potentiel est comparable à 2005. Pareil en Bourgogne où la coulure et le millerandage l'ont régulé. Dans le Beaujolais, il est moyen. Dans les Pyrénées-Orientales, la sécheresse a concentré les raisins et le volume sera plus faible qu'en 2005. Même constat dans les Côtes du Rhône méridionales où les poids des baies sont inférieurs de 8 à 15 % par rapport à 2005. A Gaillac, il est également plus faible. Les vignerons ont eu moins de travail pour maîtriser les rendements.
