ImprimerCela ne vaut pas le coup de vendanger soi-même
Les trois domaines du groupe Foster's, gérés par Bernard Schürr, s'étendent sur 175 ha. Ils sont plantés en chardonnay et sont palissés de la même manière. L'exploitation fait appel depuis toujours à des prestataires de service pour les vendanges : ' Il n'y a que quatre personnes qui travaillent toute l'année sur le domaine, explique Bernard Schürr. C'est insuffisant pour piloter trois machines toute la nuit. Pour faire les vendanges nous-même, il faudrait que nous embauchions du personnel. De plus, les automotrices à la pointe de la technologie valent très cher, surtout lorsqu'il en faut trois. C'est dur de les amortir sur dix jours de récolte. Il faudrait rajouter l'achat de deux bennes et de deux camions pour le transport, ainsi que le salaire des chauffeurs car, à l'heure actuelle, tout cela est pris en charge par l'un des entrepreneurs. Cela ne vaut pas la peine financièrement . ' Les entrepreneurs viennent le jour fixé par Bernard Schürr. Les trois machines débutent tous les soirs à 22 h. Malgré un travail de nuit, les casses au vignoble et les pannes sont rares. Pour Bernard Schürr, les deux principaux inconvénients des entreprises sont le non-respect de la législation du travail et les retards des ouvriers. Il a même instauré un système de prime pour les inciter à être à l'heure !
