« L'Inao est entré dans une phase de durcissement. Il oblige les appellations à inscrire une densité minimum de 4 000 pieds/ha dans les décrets , déplore Alain Carbonneau, professeur de viticulture à l'Ensa de Montpellier. Jusqu'à maintenant, j'étais resté silencieux.
Mais je vais me faire entendre pour dire que l'Inao fait fausse route. » Cet expert est l'un des six auteurs du rapport, rendu à l'Inao en juin 2005, sur le mode de conduite. « Dans ce document, nous avons unanimement dit que l'important n'est pas la densité, mais le rapport équilibré entre la surface externe de couvert végétal (SECV) et la production. » L'Inao n'en a pas tenu compte, campant sur son dogme d'une densité minimale de 4 000 pieds/ha pour les appellations. Maintenant que les syndicats réécrivent leurs décrets, Alain Carbonneau promet de publier le rapport, afin que tout le monde prenne connaissance des idées des meilleurs experts en matière de conduite des vignobles.