Retour

imprimer l'article Imprimer

archiveXML - 2006

Packaging : choisissez selon vos moyens

La vigne - n°180 - octobre 2006 - page 0

En grande distribution ou chez les cavistes, l'idéal est d'avoir un packaging original. En CHR ou au caveau, une création prête à l'emploi peut suffire.

L'avantage du bib, par rapport à la bouteille, est qu'il offre une surface d'expression très importante. Du côté du packaging, les opérateurs peuvent s'en donner à coeur joie. Pour les vignerons qui peuvent se le permettre, l'idéal est de faire appel à un graphiste pour avoir un modèle original. « Cela permet de se différencier et d'individualiser les mentions selon les circuits de distribution », indique Jérôme Boutang, conseiller chez JB marketing.
En grande distribution et chez les cavistes, la personnalisation est indispensable. C'est l'élément qui permettra au client de faire son choix, à condition que le packaging reflète bien le style de vin. Mais créer son propre modèle demande un gros investissement. « Il faut compter 2 000-3 000 euros pour un bib en cinq couleurs, verni. Pour l'amortir, il faut commander au moins 5 000 à 10 000 unités », annonce Pierre Ferracci, directeur commercial et de marketing chez Rapak.
Au caveau, la personnalisation apporte un plus, mais n'est pas primordiale. C'est le discours du vigneron qui déclenche l'acte d'achat. Quant à la restauration, un bib basique suffit. La plupart du temps, le consommateur final ne verra pas l'emballage. Sur ce circuit, le plus important est d'avoir un carton solide.
Pour économiser les frais de création, plusieurs syndicats et interprofessions ont lancé des bibs collectifs. Ils rencontrent un franc-succès, d'autant que souvent, les vignerons peuvent les personnaliser. Marie-Hélène Hérail-Artigouha, vigneronne à Villesiscle (Aude), a opté pour les bibs du Syndicat du cru Malepère. Ils lui reviennent à 0,90 euros en 5 l et à 0,75 euros en 3 l. « Un bib personnalisé m'aurait coûté facilement un tiers de plus, surtout pour avoir la même qualité de graphisme », constate-t-elle.

Cet article fait partie du dossier

Consultez les autres articles du dossier :

L'essentiel de l'offre

Voir aussi :