ImprimerDans le Vaucluse et en Gironde, les stocks d'arsénite de soude sont plus importants que prévu. Certaines exploitations détiennent de grosses quantités.
Début octobre, le Vaucluse se préparait à réaliser la première collecte d'arsénite de soude. Dans ce département, les stocks effectivement déclarés par les viticulteurs dépassaient largement les estimations : 60 t, contre 30 t initialement prévues. « Il n'est pas exclu qu'il y ait eu des transferts de la part des départements limitrophes (Gard, Bouches-du-Rhône, Drôme ) », dit Pierre de Lepinau, d'Adivalor.
En Gironde, les stocks seraient de 75 à 90 t, au lieu des 60 t estimées. C'est l'un des plus importants de France. En Charentes et en Champagne, les stocks seraient conformes aux prévisions.
Ailleurs, il est trop tôt pour donner des chiffres. « A ce stade, il faut rester prudent. Nous n'avons pas encore d'éléments dans le Languedoc, alors que cette région représente près de la moitié du programme », nuance Pierre de Lepinau. La collecte s'y déroulera en 2007.
Autre constat : il existe de gros détenteurs d'arsénite. « En général, lors des collectes de produits phytosanitaires non utilisables, 20 % des apporteurs amènent 80 % des quantités. Dans le cas de l'arsénite, nous sommes bien partis pour respecter cette règle », constate Pierre de Lepinau. Par exemple, en Gironde où 700 à 800 stocks ont été déclarés, une vingtaine présente des quantités de 300 l ou plus. A côté, on trouve des retraités ayant de très vieux bidons métalliques avec, parfois, des fuites. Ces cas restent minoritaires.
