ImprimerCette année, dix-neuf prix ont été distribués : une médaille d'or, trois d'argent, cinq de bronze et dix citations. Produits oenologiques, chaînes d'embouteillage et matériel de cave récoltent la quasi-totalité des prix.
Mannostab évite les précipitations tartriques
Laffort OEnologie récolte la seule médaille d'or pour une préparation de mannoprotéines permettant la stabilisation tartrique des vins : Mannostab. Ce produit est obtenu par digestion des parois de levures. Il se présente sous forme de poudre à ajouter lors d'un remontage, avant la dernière filtration du vin. Un essai préalable est nécessaire pour déterminer la dose à ajouter. Elle varie entre 0,5 et 30 g/hl. L'effet du Mannostab dure au moins 40 mois. Il vaut 200 euros/kg.
Pilotage de la micro-oxygénation
Sféris et Oenodev pilotent automatiquement la micro-oxygénation. Une sonde, connectée à une centrale informatique, est placée dans la cuve à oxygéner. Elle mesure la quantité d'oxygène dissous dans le vin. En fonction de cette donnée, l'ordinateur calcule la quantité d'oxygène à injecter et l'envoie dans la cuve via un micro-oxygénateur. Ce système peut gérer entre six et soixante cuves.
Bouchage sous atmosphère neutre
Arol Hexagone vient de développer le premier système d'inertage du col de la bouteille sous atmosphère contrôlée. La bouteille est introduite dans une enceinte saturée en gaz neutre. Un carrousel rotatif injecte de l'azote dans l'espace de tête de chaque bouteille, et chasse ainsi l'oxygène. Toujours sous gaz neutre, la bouteille est bouchée. Selon l'entreprise, ce système garantit moins de 2 % d'oxygène à l'intérieur du dégarni du col de la bouteille, ce qui protège les vins. La machine vaut 150 000 à 200 000 euros, pour un débit de 4 000 bouteilles/heure.
Une carte des zones désherbées
Vitarea et Avidor Hightech ont été primées pour leur assemblage de matériels. Le Sélectif d'Avidor, qui désherbe uniquement lorsqu'il détecte des herbes, est couplé au logiciel Viticoteaux (et à son module Vitiprecis), de Vitarea, ainsi qu'à un Pocket PC avec GPS : le VariSat de Satplan. L'ensemble du système permet de cartographier les zones désherbées. Le but est de croiser la carte ainsi obtenue avec d'autres données (rendements, comptages, etc), afin de faciliter les prises de décision.
Natstep, pour protéger les levures
Lallemand et l'Inra ont mis au point le procédé Natstep (Natural Sterol Protection), qui renforce les membranes des levures. Il consiste à ajouter des produits riches en stérols aux levures durant leur réhydratation. Ainsi, leur action est plus efficace et plus régulière après leur incorporation dans le moût. Deux produits sont dérivés de ce procédé : GoFerm Protect (environ 30 euros/kg) et Fortiferm.
Plus de qualité lors de la mise
L'unité de mise de Michael Paetzold travaille non pas bouteille par bouteille, mais par rangée, ce qui lui permet de passer plus de temps pour chaque opération, sans être une machine plus lente. Selon l'entreprise, il reste moins d'eau dans les bouteilles après le rinçage, il y a moins d'oxygène qui se mélange au vin lors du tirage, et le retour élastique du bouchon est meilleur. L'équilibre du vin est mieux conservé, et les conditions d'utilisation des matières sèches sont optimisées. Cette unité sera disponible début 2007, en prestation de service.
Une benne à bec vibrant
Pour les réfractaires à la vis, Sthik a conçu une benne à bec vibrant. Elle alimente les tables de tri ou les égrappoirs (grâce à une hauteur de levage de 2,70 m) par gravité. Son bec répartit la vendange de façon homogène et sans compactage. Une grille avec bac récupère les jus.
Viniclean trie les baies
Le Viniclean de Socma est constitué d'une trémie vibrante. A sa sortie, des disques en plastique munis de petites dents piquent les matières végétales et les évacuent. Les baies, quant à elles, passent entre les disques. Le Viniclean peut traiter 9 t/h et élimine, selon l'entreprise, plus de 90 % des débris, avec un taux de perte de 2 %. Il vaut 3 430 euros.
Tri automatique entre 7 et 11 t/h
La ligne de tri Mistral 140, de Vaucher-Béguet, se place en sortie d'érafloir. Les baies tombent sur une table vibrante et passent par une grille interchangeable qui élimine les éléments les plus grossiers. Elles chutent ensuite au travers d'un flux d'air. Les baies entières sont récupérées par un collecteur, et les éclatées par un deuxième. Les déchets tombent dans un bac. La ligne trie entre 7 et 11 t/h.
Centrale de traitement mixte
Vitimax, le système de traitement des effluents d'Agro Environnement, peut traiter indifféremment les effluents issus des produits phytosanitaires ou de la cave, à condition que ce ne soit pas simultanément. Les déchets sont préalablement traités par floculation ou coagulation. Puis ils sont stockés, traités avec des bactéries, décantés et filtrés. Le filtrat peut ensuite être épandu, alors que les phases solides doivent être éliminées par voies spécialisées.
Pigeage amovible
Un système de pigeage amovible pour cuves à chapeau flottant est à présent disponible chez Amos Distribution. Il est constitué de barres rotatives avec ailerons, montées sur un plateau en Inox, et pilotées par un automate. Le plateau se transporte avec un chariot élévateur, et se fixe sur la cuve par le biais de grenouillères. Il existe en 120, 140 et 160 mm.
Une rinceuse haut de gamme
Le Galaxy de Costral est un monobloc compact, composé d'un module de rinçage, de remplissage et de bouchage. La nouveauté réside dans le système de rinçage, qui fonctionne de manière séquentielle, et non en continu. Le but de la machine est d'effectuer un rinçage plus long, donc plus efficace, voire une stérilisation pour ceux qui le souhaitent. La machine sera disponible dans trois versions : 2 000 cols/h (à partir de 65 000 euros), 3 200 cols/h avec une rinceuse trois rangs, et 3 200 cols/h avec une rinceuse quatre rangs.
Cuve autovidante mixte
GD Industrie commercialise une cuve mixte : sa partie supérieure et autovidante est dédiée aux vinifications de rouge, alors que la partie inférieure sert à la fermentation malolactique ou au stockage. La première est constituée d'une colonne de remontage, d'un programmateur d'arrosage du chapeau, et de câbles permettant de fractionner le marc. Elle comprend également des injecteurs périphériques de jus. La seconde est conique.
Créer son site internet facilement
Isagri lance un nouveau module pour son logiciel Isavigne : l'Isasite. Il permet de créer, de manière simple, son propre site internet. Il est lié à la partie commerciale d'Isavigne. Toute modification, de tarif ou autre, effectuée sur le logiciel principal entraîne immédiatement une correction sur le site.
Une armoire gérée à distance
Lamouroux a développé une armoire de régulation pouvant être pilotée aussi depuis un pocket PC. Sur ce dernier, l'utilisateur peut visualiser la température des cuves en fermentation et peut modifier les consignes.
Un logiciel pour utiliser le Lysozyme
Le Lysoclub est un logiciel d'aide à l'utilisation du Lysozyme, développé par Martin Vialatte. Convivial et simple d'utilisation, il permet de réaliser des simulations d'apport de Lysozyme, en fonction des stades d'élaboration des vins. L'utilisateur peut ainsi calculer simplement la dose à apporter.
Sodimel prévoit le rendement
Un nouveau produit utilisant l'imagerie numérique vient de voir le jour. L'appareil de Sodimel prend des photos des grappes de raisin sur les ceps, sans avoir à les couper. A partir de ces photos, l'appareil déduit le volume et le poids de chaque grappe. En répétant cette opération en plusieurs endroits, le viticulteur peut obtenir une estimation rapide du rendement de chaque parcelle et ce, dès la fermeture des grappes. La marge d'erreur est de moins de 10 %.
Emballage haut de gamme pour les bibs
Smurfit Kappa a lancé un emballage pour les outres à vin de 3 l.
Il s'agit d'un tube en carton avec deux fonds et doté d'une poignée. Il accueille l'outre et son bouchon. L'emballage est personnalisable.
Des colles végétales
Sofralab et Martin Vialatte proposent des produits de clarification des moûts et des vins, à base de protéines végétales de blé et de pois. Les doses préconisées sont légèrement supérieures aux doses des protéines animales, mais selon l'entreprise, le prix de revient est similaire pour le viticulteur.
