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Le Royaume-Uni reprend goût au muscadet

La vigne - n°181 - novembre 2006 - page 0

Durant les sept premiers mois de l'année 2006, 22 315 hl de muscadet sont partis outre-Manche, soit 3 % de plus qu'en 2005 à la même époque. « Le renforcement de nos actions de prescription et de promotion porte ses fruits », rapporte Agnès Aubin, du CIVN. A l'antenne londonienne de la Sopexa, Chris Skyrme confirme : « Depuis les deux dernières campagnes, le muscadet regagne des amateurs ». Cette embellie de l'exportation bénéficie surtout aux négociants les plus importants. « La tendance est extrêmement positive. Nos commercialisations de muscadet ont progressé de plus de 15 % en cumul mobile, arrêté à septembre 2006. Nous avons étendu le référencement de nos vins à de nouvelles enseignes britanniques », confie Mamadou Guye, directeur de l'exportation chez Marcel Sautejeau.
En revanche, la valorisation du muscadet est toujours difficile sur ce marché concurrentiel. 2006 affiche un retrait en valeur de 4 % par rapport à 2005 : au départ de la propriété, la bouteille se vend 1,92 euros, contre 2,09 euros en 2005. Pour redorer son image ternie auprès des consommateurs anglais, l'interprofession a consacré 250 000 euros de budget de communication. « Cela reste très largement inférieur à nos concurrents du Nouveau Monde », constate Chrys Skyrme.
Le retour en grâce du muscadet est d'abord dû aux efforts qualitatifs notables entrepris par le vignoble nantais. Les prescripteurs, les professionnels et les journalistes anglais les ont constatés. Ils encouragent les consommateurs à découvrir d'excellents muscadets. Le mois de promotion, réalisé entre juin et juillet, a été réussi, notamment dans les 400 magasins Sainsbury's. Les ventes ont presque été multipliées par dix. Le nombre de cols vendus dans le mois suivant a été supérieur à celui du mois précédant la promotion. Le Royaume-Uni est depuis toujours le premier marché d'exportation pour le muscadet. En 2005, où les exportations étaient au plus bas, il absorbait quand même 40 % des volumes exportés.
Impossible de négliger ce pays, il faut poursuivre la communication sans relâche.

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