Le 21 juillet 2004, Hervé Gaymard, alors ministre de l'Agriculture, dévoilait son projet de mixité à la profession. Le but était de permettre aux régions ne produisant que des AOC, de faire des VDP. Ces derniers bénéficient de conditions de production plus souples que les AOC : rendements plus élevés, possibilité d'utiliser les nouvelles techniques de vinification et d'inscrire le cépage sur l'étiquette. Il a fallu deux ans pour que ce projet voit le jour en Aquitaine et dans le Beaujolais. Le démarrage est bien réel, quoique timide : les professionnels tablent sur environ 30 000 à 35 000 hl de VDP de l'Atlantique et 20 000 hl de VDP des Gaules. La Bourgogne, elle, est farouchement opposée à la création de VDP, « par souci de positionnement et de nom », explique Guillaume Willette, directeur de la CAVB. Une partie de cette région est, par contre, favorable aux AO simples.