Depuis le 1er janvier 2005, avec l'application du règlement 178/2002, le vin, comme toute denrée alimentaire, doit faire l'objet d'une traçabilité totale. Chaque opération doit être consignée. Il faut pouvoir retracer toute l'élaboration du produit. Seule la traçabilité de la parcelle à la cuve n'est pas clairement exigée par la loi. Chaque flux physique doit s'accompagner parallèlement d'un flux de données.
Concrètement, à la parcelle de vignes, les viticulteurs doivent enregistrer chaque traitement. Au chai, il faut noter l'origine des raisins de chaque cuve et toutes les opérations oenologiques. Ces consignes de sécurité sont répercutées sur tous les fournisseurs. Tous les intrants doivent pouvoir être reliés à leur fournisseur. Il faut également assurer une traçabilité en aval pour retrouver la destination industrielle ou commerciale de chaque lot de vin.