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archiveXML - 2006

Rémi Lacombe, propriétaire du Château Bessan-Ségur, à Civrac-en-Médoc (Gironde)

La vigne - n°181 - novembre 2006 - page 0

« J'ai banni les systèmes trop complexes »

«Ce qui m'a poussé à me mettre à la traçabilité, c'est le règlement européen 178/2002, mais aussi la réglementation des noms de château autour de 2000. Il faut dire que dans notre chai, nous vinifions quatre châteaux différents. J'ai testé la traçabilité sur papier et sur informatique, mais ces systèmes deviennent vite complexes et gourmands en temps. Nous avons des messages d'erreur dès qu'1 hl disparaît, et les dépôts en fond de cuve ne sont pas prévus. De plus, le personnel adhère peu à ces outils. Je me suis donc équipé d'un système à gencod. L'appareil coûte entre 7 500 et 8 000 euros, mais le coût de la traçabilité s'arrête là. Il n'y a plus de pertes de temps, pas de personnel ne faisant qu'enregistrer des données, pas de changement d'organisation. Il suffit de dix minutes pour comprendre le fonctionnement, aucune formation n'est nécessaire. Par ailleurs, la traçabilité est un outil de travail qui me permet de contrôler les délais de retour à la parcelle, les cadences de mise en bouteilles, les lots contenant tel produit et la qualité de mes vins. Il ne faut pas oublier que cela reste l'objectif principal. »

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