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archiveXML - 2006

Gérard Boesch, président de l'Association des viticulteurs d'Alsace (Ava)

La vigne - n°181 - novembre 2006 - page 0

« C'est à la fois une clarification et une perte de notre poids »

«Ce changement a des avantages et des inconvénients. La force des syndicats d'appellation était qu'ils reposaient sur une cotisation volontaire. Cela leur donnait un poids considérable, et j'espère que les appellations n'en seront pas amoindries.
D'un autre côté, il fallait clarifier les choses : l'appellation d'origine contrôlée est une propriété collective. Certains paient, mais tout le monde en profite. Ce n'est pas très sain comme système. C'est normal que la défense de l'appellation soit à la charge de tous ceux qui en bénéficient. Cela simplifiera aussi les choses : il n'y aura qu'un seul ODG par appellation. Ce sera également plus clair au niveau des contrôles : une structure sera chargée de proposer des règles de production (ODG), et une autre de vérifier leur bonne application (OA). Par ailleurs, nous ne serons plus les otages de décisions qui nous sont imposées. Par exemple, lorsqu'une baisse des rendements était décidée à l'Inao, c'était à nous de l'annoncer sur le terrain, et à nous qu'on supprimait la cotisation. C'est une manière de pérenniser les syndicats d'appellation. »

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