« L'Inao devra être plus réactif et augmenter la fréquence des dégustations »
«Dans la logique du futur agrément, on travaille en fonction de nos ventes. Fini la période de deux ou trois mois où il fallait passer tous les lots à l'agrément. L'un des aspects positifs, c'est l'implication des négociants embouteilleurs dans la démarche d'agrément.
Cependant, il y a encore des choses à revoir vis-à-vis de l'expérimentation menée en Bourgogne. Les dates d'agrément sont aujourd'hui limitées. Au mois d'août, je n'ai pas pu faire de mise parce que les dégustateurs étaient en vacances. Même problème au moment de la vente en vrac : on se met d'accord pour 500 hl de Viré-Clessé et un prix avec le négociant, la retiraison est prévue une semaine plus tard. J'appelle l'Inao, mais aucune certification n'est possible dans ce délai. Qu'est-ce que je fais ?
On ne peux pas refuser des marchés pour cette raison.
Il va falloir augmenter la fréquence des dégustations.
J'attends de voir. »