ImprimerLes Vif sont favorables à la liberté de planter des vignes à vins de table et à la création d'un vin de cépages d'Etats membres. Ils réclament la reconnaissance de leur métier.
Mi-décembre, les Vignerons indépendants de France (Vif) ont publié un document de 16 pages, détaillant leur position sur le projet de réforme de l'OCM. Avant tout, ils exigent une lourde sanction pour les pays où ont eu lieu des plantations illicites. Ils exigent plus de subsidiarité. Selon eux, 60 % du budget viticole européen devrait être géré directement par les Etats membres alors que tout passe par Bruxelles.
Les Vif sont favorables à la liberté de planter des vignes à VDT, comme le propose la Commission. Cette dernière désire aussi segmenter l'offre, en distinguant les vins avec indication géographique (IG) et les vins sans IG. L'idée plaît aux Vif, mais ils souhaitent distinguer au sein des vins sans IG : les vins de table et les vins d'Etats membres. Ces derniers seraient des vins de cépages produits à l'échelle d'un pays. Les producteurs devraient respecter un cahier des charges national. Leurs vins devraient être agréés ou certifiés pour utiliser le nom de l'Etat membre.
Les Vif n'oublient pas leurs intérêts. Ils exigent que la future OCM reconnaisse clairement leur métier, et les groupements de vignerons indépendants comme organisations de producteurs. Ils insistent pour qu'elle impose « de mentionner la qualité de l'embouteilleur », une revendication récurrente.
