« Nous multiplions les contacts »
«Nous travaillons sur 15 ha en appellation Sancerre. Nous vendons 10 à 15 % de notre production au négoce et nous produisons 80 000 cols. Nous vendons 50 % à l'exportation, 10 à 15 % en direct et le reste en restauration. Aujourd'hui, vendre est plus difficile qu'avant. A l'exportation, nous maintenons les volumes, mais nos gros clients anglais commandent plus tard. Il y a trois ans, ils le faisaient en mai, maintenant, c'est en septembre. Comme nous sommes une petite entreprise, cela nous pose des problèmes de trésorerie. Pour y remédier, nous continuons de travailler avec le négoce et cherchons d'autres petits clients. En 2006, nous avons trouvé un nouveau distributeur en Belgique. Nous avons aussi prospecté la Virginie et la Floride (Etats-Unis), ainsi que la Norvège, par l'envoi d'échantillons.
Sur le marché français, les restaurateurs discutent beaucoup les prix. Pour les maintenir, nous offrons quelques bouteilles gratuites et faisons des ristournes sur les coûts de transport. De plus, nous écoutons nos clients. En Angleterre et en Irlande, ils voulaient des bouchons synthétiques, nous leur en avons donc proposé dès 2005 pour le millésime 2004. »