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BONNES PRATIQUES

Sécuriser l'usage des phytos

La vigne - n°250 - février 2013 - page 3

Ce guide recense tous les conseils pour utiliser les produits phytosanitaires en toute sécurité et optimiser la qualité de la pulvérisation.
LES VITICULTEURS ressentent péniblement les accusations de pollutions. Ils les combattront mieux en agissant qu'en les ignorant. © C. WATIER

LES VITICULTEURS ressentent péniblement les accusations de pollutions. Ils les combattront mieux en agissant qu'en les ignorant. © C. WATIER

Les pages qui suivent sont entièrement consacrées aux bonnes pratiques de traitement. Elles fourmillent de conseils pour éviter de vous contaminer, pour protéger l'environnement et optimiser la qualité de vos traitements. Vous y trouverez également des procédures détaillées pour entretenir votre matériel, après un traitement ou une fois la campagne terminée.

Beaucoup de viticulteurs y verront des rappels de connaissances acquises lors de leur formation Certiphyto ou à d'autres occasions. Beaucoup les mettent déjà en pratique. Malgré cela, il nous a paru nécessaire d'y revenir, car la mise en œuvre quotidienne et à grande échelle des bonnes pratiques de traitement phytosanitaire est un enjeu crucial pour la viticulture.

Notre profession est régulièrement accusée de polluer l'environnement en utilisant beaucoup de produits de traitement. Les viticulteurs ressentent péniblement ces accusations qu'ils combattront assurément mieux en agissant qu'en les ignorant. C'est l'ambition de ce numéro spécial pratique et pédagogique que d'aider ses lecteurs à supprimer les sources de pollution par les phytos et à éliminer proprement leurs déchets. Une fois ce pas franchi, la filière aura de quoi répondre à ses détracteurs.

Mais agir pour un meilleur respect de l'environnement n'est pas la seule raison d'être de ces pages. Il s'agit aussi de prendre soin de votre santé et de vos salariés. Bon nombre d'études ont montré que la contamination, le plus souvent cutanée, est inévitable lors de la préparation d'une bouillie, du nettoyage ou de la réparation d'un pulvérisateur.

Aussi prudent soit-on, il arrive toujours un moment où intervient le contact avec une surface couverte de produit : la porte du tracteur, la cuve du pulvérisateur, etc. Sans protection adéquate, la peau est alors contaminée à son tour. Le produit tout juste touché peut donc pénétrer dans le corps.

Pour éviter de tels accidents et d'autres – plus graves – par inhalation, la protection est nécessaire dès lors qu'on manipule des produits phytos. Là encore, l'ambition de ce guide est d'aider ses lecteurs à faire les bons choix.

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