ImprimerPromis. Ce ne sera pas un énième rapport de plus mais l'élaboration d'une vraie stratégie pour sortir la filière viticole bordelaise de ses difficultés. Fin novembre, le Conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux (CIVB) a lancé le chantier. Il a constitué quatre groupes de travail chargés de plancher sur :
la compétitivité de la filière, réflexion pilotée par Bernard Farges, le président de l'ODG de Bordeaux,
les marques et la diversité de l'offre, sujet confié à David Bolzan, du négoce Cordier
la dynamique commerciale. Laurent Gapenne, président de la Fédération des grands vins de Bordeaux, s'y attaque,
et le pilotage de la filière, mené par le négociant Allan Sichel. Ce groupe devra trouver les moyens de renouer les liens entre l'interprofession et les viticulteurs, certains étant très critiques à son égard.
« Pas de tabou »
Chaque section est composée de sept personnes, choisies pour leur qualification ou qui se sont portées volontaires. Ces groupes vont se réunir une fois par mois. Un cabinet de consultant les aidera à mener leurs réflexions. « Il n'y aura pas de tabou », prévient Bernard Farges, qui ne veut pas en dire plus. Les copies seront rendues en juin prochain.
Allan Sichel, trace déjà le chemin : « Il faut fédérer tous les acteurs de la filière bordelaise. L'offre des vins de Bordeaux est morcelée et complexe. Il faut en améliorer la lisibilité. » Et de citer l'exemple des quatre côtes-de-bordeaux qui se sont regroupées sous la même bannière. Il y a du pain sur la planche.
