Le 2 février, Jacques Gravegeal a présidé le premier comité national des vins de pays de l'Inao. Une consécration pour le président du syndicat des vins de pays d'Oc. « Pendant plus de vingt ans, j'ai souhaité que notre dénomination soit reconnue comme un signe de qualité, a-t-il rappelé à l'issue de la réunion. C'est maintenant chose faite. Les vins de pays ne sont plus des vins de table, par la volonté européenne et française. »
« L'essentiel, c'est le rendement et les cépages »
Ce premier comité a été surtout consacré à la présentation des procédures de l'Inao. Mais ses 43 membres ont aussi abordé le sujet qui les occupera le plus dans les prochains temps : la rédaction des cahiers des charges des VDP. Rappelons qu'ils doivent tous être déposés à la Commission européenne avant fin 2011. Ces documents seront rédigés selon une trame commune et légère. « L'essentiel, c'est le rendement et les cépages », résume Jacques Gravegeal, pour bien souligner qu'il est hors de question d'imposer autant de règles que pour les AOC. L'Inao s'est fixé pour objectif d'avoir examiné « l'essentiel des cahiers des charges d'ici à fin 2010 ».
Autre sujet à clarifier : celui des aires de vinification et de conditionnement. La réglementation européenne permet de les distinguer de l'aire de production. Par ce système, on peut imposer la vinification et le conditionnement dans l'aire de production. Les vins de pays ont-ils intérêt à s'en servir ? Le comité national a convenu qu'il adopterait une règle pour tous.
Enfin, le comité a approuvé la redevance Inao pour un montant de 0,02 €/hl, soit autant que la redevance versée jusqu'ici à FranceAgriMer. Seul changement : elle sera prélevée sur les volumes figurant sur la déclaration de revendication et non plus sur les volumes agréés.