Un accord signé en janvier entre l'Inao et les syndicats des bourgognes, du beaujolais et du négoce, prévoit de remplacer la dénomination Bourgogne Grand Ordinaire (BGO) par celle de Coteaux-Bourguignons, ainsi que la création du Bourgogne Côte-d'Or.
« Les cahiers des charges seront définitifs au plus tôt pour la récolte 2011, confie Guillaume Villette, directeur du syndicat des bourgognes. Car il faut attendre leur validation par l'Inao. »
Une meilleure image
Les cépages autorisés pour les Coteaux-Bourguignons devraient être les mêmes que pour le BGO. Les syndicats proposent que la densité de plantation soit fixée autour de 5 000 pieds/ha, comme pour le bourgogne, et que les rendements de base des rouges en BGO passent de 66 hl/ha à 64 hl/ha. Le degré potentiel minimal à la récolte devrait être relevé. « Ce nouveau nom donne une meilleure image du produit, poursuit Guillaume Villette. Mais la qualité doit suivre, d'où les quelques changements prévus au cahier des charges. »
Les règles devraient être un peu plus restrictives pour le Bourgogne Côte-d'Or : rendements inférieurs au rendement de base de 2 hl/ha, maturité supérieure et densité d'au moins 7 000 pieds/ha. Ce nouveau « bourgogne identifié » permettra aux vignerons ne produisant que du bourgogne d'élargir leur gamme. Reste à délimiter les zones aptes à sa production, ce qui pourrait être très long.