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VIGNE

Un intercep « fait maison »

Clara de Nadaillac - La vigne - n°220 - mai 2010 - page 51

Michel Arcelain est exploitant en Bourgogne. Il vient de concevoir son propre intercep. Petit point sur cette invention.
L'intercep de Michel Arcelain est composé d'un pivot sur lequel sont montées trois lames en étoile. Il est 100 % mécanique.

L'intercep de Michel Arcelain est composé d'un pivot sur lequel sont montées trois lames en étoile. Il est 100 % mécanique.

« Avec la pression environnementale, je n'utilise plus de désherbants depuis plusieurs années pour entretenir mes vignes, explique Michel Arcelain, viticulteur à Pommard (Côted'Or). Je travaille les sols. Mais je ne trouvais pas d'intercep me convenant sur le marché. J'ai donc créé le mien. »

Ni huile, ni air, ni électricité

Son outil est simple. Il n'utilise ni hydraulique, ni électricité, ni air. Il est 100 % mécanique. Trois lames sont montées en étoiles sur un axe. La pression exercée sur le sol les fait tourner et ce faisant, elles travaillent le sol. Chaque lame mesure 20 cm de long et travaille une bande d'environ 20 cm. Michel Arcelain a également monté un tâteur mécanique sur son intercep. Lorsqu'il touche un cep ou un obstacle, la lame s'escamote puis revient à sa place initiale par le biais d'un ressort.

La sensibilité du tâteur se règle via un boulon. L'intercep s'installe sur un cadre de charrue, quelqu'il soit. « J'ai essayé cet intercep après les vendanges, et j'en ai été enchanté, se réjouit le vigneron. Il ne blesse pas les souches et je peux travailler entre 5 et 10 km/h. » Satisfait de sa trouvaille, Michel Arcelain a déposé un brevet en novembre dernier. Il ne compte néanmoins pas le commercialiser lui-même…

<p>Pour plus d'infos : Michel Arcelain.</p> <p>Tél. : 03 80 22 13 50.</p>

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