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NOUVEAUTÉS - SALON - Le Vinitech : Une offre pratique et respectueuse de l'environnement

Travail du sol

La vigne - n°248 - décembre 2012 - page 80

 © M. CAILLON

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ACTISOL : Un cadre articulé polyvalent

Le constructeur choletais Actisol vient de mettre au point un outil polyvalent pour le travail superficiel du sol. L'Omnisol possède un bâti central équipé de trois dents qui peut être relevé par un vérin dans les rangs enherbés. Dans cette position, l'Omnisol ne travaille alors qu'avec les interceps et la paire de dents munies de petits versoirs fixés sur la partie principale du bâti. Un petit vérin permet de déplacer latéralement les deux dents de 15 cm. Pour le travail en plein avec les cinq dents, le chauffeur commande le vérin qui permet d'abaisser et de loqueter le bâti central sur le bâti principal. Le rouleau à disque gaufré Sirroco monté à l'arrière émiette la terre dans les rangs travaillés et ralentit le développement de la végétation dans les rangs enherbés. Actisol décline l'Omnisol en deux modèles pour les vignes de 1,80 m à 2,20 m et de 2,20 m à 2,50 m.

Prix : 5 430 euros avec cinq dents et un rouleau cage, 420 euros de plus avec un rouleau Sirroco.

TERRAL : Un intercep deux en un

Le nouvel intercep mis au point par l'entreprise héraultaise Terral combine le passage d'une lame avec celui d'un outil rotatif. L'originalité repose sur le fait que l'outil rotatif est fixé sur la lame à son extrémité. Ainsi monté, l'intercep ne nécessite plus que 30 litres d'huile pour fonctionner. Il ne requiert plus de centrale hydraulique et peut dès lors s'adapter sur n'importe quel cadre vigneron. Le passage combiné de la lame et de l'outil rotatif permet de soulever et d'émietter le sol en mettant les racines à nu.

Prix : 9 000 euros la paire d'interceps avec lames et outils rotatifs.

EGRETIER : Un porte-outils autostable ultraréactif

Egretier a présenté un porteoutils assez sophistiqué. Les tâteurs des interceps ont particulièrement retenu l'attention des visiteurs. Et pour cause : ils remplissent trois fonctions rendant l'appareil autostable. La première, commune à tous les interceps, permet de commander le retrait de l'outil au contact des ceps. Un déclenchement de sécurité est aussi prévu en cas de problème. Il entraîne la rétractation de l'intercep pendant quatre secondes puis son réenclenchement automatique. La deuxième fonction du tâteur consiste, avec l'aide d'un capteur, à recentrer le cadre si le chauffeur fait un écart de conduite. Dans ce cas, deux vérins déplacent le cadre à droite ou à gauche pour le maintenir aligné dans le rang. Le tâteur permet enfin de contrôler la profondeur de travail en actionnant la montée ou la descente des roues du cadre. Pour remplir cette troisième fonction, il est toujours au contact du sol. Doté d'un accumulateur de pression, le porteoutils n'utilise que 4 litres d'huile. Sa précision peut être utile pour le travail dans les plantiers.

Prix : de 10 000 à 19 000 euros selon les options.

NATURAGRIFF : Un châssis pour réaliser trois travaux d'un coup

L'entreprise girondine Naturagriff propose un châssis assez original : un porte-outils pouvant lui-même recevoir un porte-outils interceps. Une fois attelé au tracteur, cet équipement peut recevoir deux outils pour écimer et tondre l'interrang par exemple (voir photo). Comme il dispose d'un attelage trois points, on peut y accrocher un porte-outils arrière intercep. Ainsi équipé, le matériel réalise trois travaux en un seul passage. Autre originalité, ce chassis est pourvu d'une centrale hydraulique et d'un réservoir de 76 litres intégré dans sa structure. Un boîtier mécanique multisorties permet la connexion aux pompes et à la prise de force des outils. Le porte-outils est conçu pour travailler dans les vignes de 1,40 m et plus.

Prix : à partir de 6 000 euros le châssis nu.

Clemens tire les bois

Le constructeur allemand Clemens se lance sur le marché du tirage de bois avec le Kobold. La machine est montée sur un mât et positionnée au-dessus du rang. Une paire de roues à doigts ramène les sarments vers les deux pneus en rotation qui les happent, les tirent vers le haut et les libèrent des fils. Des balais, montés à l'avant des pneus, centrent l'arrivée des sarments dans la machine. La Kobold est proposée en deux versions, avec ou sans broyeur à sarments. Une centrale hydraulique est nécessaire pour la version avec broyeur. Avant de passer la machine, il faut tailler la vigne. Clemens précise que la qualité du travail du Kobold dépend de la préparation de la vigne. Les sarments doivent dépasser d'au moins 35 cm du dernier fil et le palissage doit être en bon état avec des fils suffisamment tendus.

Prix : 16 000 euros le modèle simple, 25 000 euros avec le broyeur.

Cet article fait partie du dossier Le Vinitech : Une offre pratique et respectueuse de l'environnement

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