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Les participants de la réunion du 8 juin se sont accordés sur l'objectif de sortir le cahors de « l'image premier prix » d'ici à cinq ans. © MAXPPP M. SALVET
Il aura fallu plusieurs coups de force de l'Action syndicale, un collectif de vignerons indépendants de Cahors (Lot), vendant presque exclusivement au négoce, pour qu'une réunion ait lieu, le 8 juin. A l'ordre du jour : le prix du vrac. Cette année, le cours n'a pas dépassé 83 €/hl. Insuffisant pour l'Action syndicale.
Bonne volonté
La réunion du 8 juin a été organisée à la chambre d'agriculture du Lot, à l'initiative du syndicat de défense de l'AOC. Elle a regroupé les présidents du syndicat de défense, de l'Action syndicale, de l'interprofession (UIVC), de la cave coopérative des côtes d'Olt, à Parnac et les principaux négociants : Rigal (groupe Jeanjean), RVSO, Castel et Vinovalie.
Les participants se sont accordés sur l'objectif de sortir le cahors de « l'image premier prix » d'ici à cinq ans. Ils se sont félicités de l'impulsion positive donnée à l'appellation par la nouvelle communication de l'interprofession sur le malbec.
L'Action syndicale a fait comprendre que si le prix du vrac n'augmentait pas, il n'y aurait bientôt plus de vignerons pour produire. Ses arguments ont trouvé un écho. Les négociants se sont engagés oralement à respecter un prix minimal de 95 €/hl pour le millésime 2009 dont la vente en vrac devait commencer fin juin. Les vignerons assurent qu'ils feront bloc et resteront vigilants à ce que ce tarif soit appliqué. La mise en pratique de l'accord verbal repose sur la bonne volonté des acheteurs.
