Bonjour, lisant votre article dans le numéro de septembre sur la baisse de la consommation de vin et l'environnement défavorable que nous connaissons, je voudrais revenir sur votre appel « à la filière pour faire valoir ses arguments ». C'est à chacun, à son niveau, de faire un travail d'information et de communication positive. A cet égard, je propose que « La Vigne » fasse un petit travail d'enquête sur la place du thème « vin » sur les sites publics, par exemple celui du ministère de l'Agriculture. On pourrait ainsi s'étonner que sur les seize thématiques de ce site et les 46 mots clés de la page d'accueil de son portail alimentation, les mots : vigne, viticulture ou vin n'apparaissent nulle part, alors qu'on trouve tous les aliments possibles… Le vin n'est-il plus un aliment, mais une drogue… ? Et on arrive à peine à faire savoir que l'excédent commercial agroalimentaire de la France en 2009 était dû, à plus de 90 %, aux exportations des vins et effervescents, spiritueux non compris… On ne trouve cette information que chez FranceAgriMer ! Accessoirement, il était impossible de trouver les thèmes « vin » ou « vigne » dans le dossier de présentation du Salon de l'agriculture sans passer par « terroir » ou « patrimoine ». Qu'on ne s'étonne pas que les Français ignorent, voire aient peur du vin.
Quant à la santé, je vous suggère de consulter le site des Hôpitaux de Paris (AP-HP) où, pour le congrès mondial d'alcoolémie, l'AP-HP explique que la consommation d'un verre de vin double les risques d'accident… Ce discours est parfaitement en phase avec le slogan prohibitionniste affiché sur le site de la MILDT (DT comme « drogues et toxicomanies »…) et qui affirme : « Alcoolémie : le bon taux, c'est zéro. » Il y a du travail d'information à faire…
Merci de jouer toute votre partition !