MAT-IN : Nouvelle génération de vin au comptoir
Révolutionnaire ! Le keykeg – une bombonne en PET avec une poche intérieure étanche aux gaz et à la lumière de 20 ou 30 litres − s'adapte au vin. De quoi ouvrir des perspectives énormes, car la plupart des établissements servant de la bière à la pression sont équipés de ces keykegs. « Ce contenant assure une conservation optimale, car à aucun moment son contenu n'est en contact avec l'oxygène », explique Loïc Couaillier, le gérant. Exposant pour la première fois sur le salon, ce Lillois a présenté la machine de remplissage tout en précisant que « pour démarrer, on peut remplir manuellement avec une tête spéciale, mais il y a un risque microbiologique qu'il faut maîtriser… »
Prix de la machine : à partir de 18 500 €. La tête de remplissage manuel : 130 €. Les keykeg : 9,70 € le 20 litres.
Mat-In à Lille (Nord). Tél. : 09 510 410 99.
ENDUPACK : Air bag en kraft contre la casse
Il fallait y penser : des coussins d'air pour protéger les cartons de bouteilles durant les transports. Le « cargo safe air bag » est en papier kraft (trois plis) et se gonfle avec un compresseur. Il existe en différentes tailles pour combler les espaces vides entre les piles de cartons dans les conteneurs ou les camions.
Prix : autour de 6 € l'unité pour cent commandés.
Endupack à Pont-Authou (Eure).
Tél. : 02 32 42 70 06.
SAVERGLASS : Le verre écologique et coloré
Surfant sur la green attitude, le groupe basé à Feuquières (Oise) a présenté son service « organic color play ». « Il s'agit d'un procédé de coloration du verre qui est à la fois respectueux de l'environnement et attractif visuellement », explique Régis Maillet, directeur marketing. Le résultat est garanti sans métaux lourds (ni plomb, ni chrome, ni cadmium, ni mercure) et 100 % recyclable (verre nu comme décor). La gamme chromatique est très large.
Prix : non communiqué.
Saverglass à Feuquières (Oise).
www.saverglass.com
La contrefaçon au centre des préoccupations
L'essor de l'export lointain pousse le monde du vin français à s'intéresser à la lutte contre la contrefaçon. Pour répondre à la demande, les entreprises innovent. Guala Closures Group, fabricant de capsules à vis, a présenté son « Roll on tamper evident » : la capsule aluminium contient sur son ouverture une bande en plastique rouge qui apparaît lors de la première ouverture. Même en revissant ultérieurement, la « preuve » rouge reste visible. De quoi décourager les remplisseurs contrefacteurs.
Chez Advenced Track Trace (groupe Lamy), spécialiste de la sécurité numérique, un système de reconnaissance des étiquettes a été mis en place avec l'interprofession des vins de Bordeaux. Il permet à un consommateur de photographier une étiquette de vin et de vérifier si celle-ci est bien conforme à l'original déposé par le propriétaire de la marque. 5 000 étiquettes sont déjà en mémoire. A noter aussi, un nouvel exposant : Tesa Scribos (groupe Beiersdorf). Son Holospot identifie chaque bouteille par un code unique gravé dans une structure holographique…
EMPREINTE CARBONE : O-I ne lâche pas pied…
« Si on veut valablement comparer l'empreinte carbone des différents matériaux d'emballage, il faut prendre en compte l'intégralité du cycle de vie de ces matériaux : de l'extraction des matières premières jusqu'à la gestion de la fin de vie », explique Benoît Villaret, directeur marketing vin de O-I, dont le siège est dans l'Ohio (Etats-Unis). Le verrier propose donc un nouveau calcul de l'empreinte carbone, basé sur l'analyse du cycle de vie (ACV). Les résultats, validés par l'AMR Research, ont été communiqués au Vinitech. Selon le modèle défendu par O-I, l'empreinte carbone d'une bouteille de vin standard de 75 cl (410 g) produirait 0,204 kg de dioxyde de carbone en Amérique du Nord, en Europe et en Asie, tandis qu'une bouteille en PET (54 g) générerait 0,374 g… O-I a demandé une rencontre à l'Adème.